3 bonnes raisons pour faire passer des évaluations en entretien annuel
By: Helen Simard
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3 bonnes raisons pour faire passer des évaluations en entretien annuel
La saison des entretiens annuels est de retour. Cette démarche, plutôt redoutée par les salariés, s’est forgée une réputation telle qu’elle entrave désormais son efficacité. Pour cause, ces salariés méfiants dénoncent des entretiens trop orientés sur la performance, souvent conduits de façon infantilisante à travers le jugement des supérieurs sur des objectifs de rendement imposés.
Aujourd’hui, les salariés appellent à un changement dans la relation à l’autre et à fortiori avec le supérieur, à travers des échanges basés sur la confiance et la responsabilisation. Ils souhaitent plus que jamais évoluer dans un environnement soucieux de l’humain, en accord avec les besoins de chacun.
Cette transformation du monde du travail impacte de plein fouet l’entretien annuel, qui nécessite d’être modernisé pour en faire une rencontre humaine porteuse de sens et un tremplin incontournable vers la réussite.
Pour opérer cette transformation, pourquoi ne pas vous tourner vers des tests psychométriques ciblés ? Ils personnalisent la démarche, mettent en lumière les motivations propres à chacun et proposent des pistes de recommandations bienveillantes pour améliorer la vie au travail.
Voyons trois raisons d’utiliser les tests psychométriques pour mener autrement vos entretiens annuels.
1. Définir des objectifs personnalisés et booster la motivation
Les mots « objectifs », « rendement » et « performance » ne semblent plus au goût du jour, du moins dans la bouche des salariés. Jadis pierres angulaires de l’entretien annuel, ils doivent aujourd’hui être troqués par des mots plus qualitatifs, afin d’engager autrement la motivation des salariés vers les buts communs de l’entreprise.
Pour s’aligner sur les tendances modernes, les tests d’intérêts se présentent comme des outils d’excellence. Ils apportent cette cohérence nécessaire entre les buts à atteindre et les envies des salariés, en plus d’être générateurs de sens.
Concrètement, en évaluation annuelle, les résultats des tests d’intérêts ouvrent la discussion sur les missions de l’année écoulée, en abordant les réalisations accomplies mais aussi le plaisir éprouvé et les éventuelles frustrations vécues. Ces tests permettent ensuite de redéfinir mutuellement des tâches stimulantes pour la prochaine année, en lien avec les marqueurs d’épanouissement du salarié. Pour l’entreprise, c’est l’assurance de salariés heureux et productifs, qui auront plaisir à mener leurs missions à bien.
2. Développer les compétences de demain
On le sait, les changements que nous vivons bouleversent les métiers et impactent les compétences que doivent solliciter les salariés. Les compétences techniques sont de moins en moins au goût du jour dans les évaluations annuelles, et ceux qui n’ont pas encore sauté le pas se retrouveront bientôt au pied du mur. S’il reste quelques réfractaires à convaincre, ces chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’OCDE, une compétence technique a une durée de vie de 18 à 24 mois, là où elle durait 20 à 30 ans dans les années 70. Continuer à les mesurer perd donc de son utilité puisqu’elles ne garantissent plus la performance des salariés. Il vaut mieux utiliser une approche constructive de l’évaluation des compétences, en évaluant plutôt si le salarié saura renouveler son savoir technique pour se mettre à jour et s’ouvrir à d’autres façons de travailler.
Ces compétences, dans cet exemple l’agilité d’apprentissage et l’adaptabilité, font parties de celles qui sont attendues demain et qui garantiront la réussite de l’individu mais aussi de son entreprise. Elles font partie des softs skills et l’entretien annuel est l’occasion de les mesurer et de mettre en place des plans de formation pour les perfectionner, puisqu’elles ont le pouvoir de se développer par la pratique et l’expérience.
3. Cibler les inconforts et chercher ensemble des solutions
C’est devenu un sujet d’actualité, les salariés de toutes générations – même si la GenZ le clame un peu plus fort – ont à cœur les valeurs humaines d’écoute, de recherche de sens et d’épanouissement. Pour eux, et même si cela semble de prime abord paradoxal, cette considération de l’humain est gage d’engagement au travail, puisqu’on leur laisse la liberté d’être eux-mêmes et que l’on répond à leurs besoins.
Les entreprises qui comprennent ces revendications et qui souhaitent se mettre à l’écoute de leurs salariés trouveront, à travers l’évaluation annuelle, une façon de discuter du bien-être de chacun et d’y trouver des solutions personnalisées.
Des tests comme le Profil e-Stress de Central Test notamment analysent 11 éléments pouvant être générateurs d’inconforts ou de frustrations, tels que la surcharge de travail, l’ennui dans ses fonctions, la nécessité d’une mise à jour dans son domaine ou encore le besoin de reconnaissance. En outre, ces tests aident à identifier les signes précoces de désengagement, et proposent des correctifs à mettre en place pour rétablir un équilibre pour tous.
L’intégration des tests psychométriques dans l’entretien annuel représente une opportunité précieuse pour les entreprises soucieuses de maximiser autrement la productivité et la rétention des employés, tout en s’attachant à la satisfaction au travail. Ces outils permettent de mieux comprendre les aspirations et les motivations des salariés, favorisant ainsi un dialogue plus efficace et des buts professionnels plus cohérents. Ils contribuent à créer un environnement de travail plus épanouissant, où les talents de chacun sont valorisés, les compétences sont développées et les objectifs organisationnels sont atteints de manière plus efficiente.
article publié sur centraltest.fr